Les coopératives et la hausse des prix de l’électricité

Dans notre pays, plus de 50% de l’électricité vient de la fission nucléaire. Les énergies renouvelables, malgré leur constante progression, sont encore loin de combler la différence. Ce qui signifie que le gaz et le pétrole restent incontournables pour le moment.

 

Le producteur d’électricité prudent vend son électricité à terme, en tenant compte des prix normaux. Aujourd’hui, on vend l’électricité que l’on produira demain. Evidemment pas toute l’électricité, car on est toujours à la merci d’un coup dur. Le coup dur dans l’éolien, par exemple, c’est le peu de vent, comme cette année. Vendre l’électricité sur la base de la production record de 2020 serait courir à la faillite, car il faut payer pour ce qui n’a pas été produit. En conséquence, une bonne partie de la production est vendue sur une base de prix normaux, le reste est vendu sur le marché « spot ». Celui-ci est le fruit du hasard. Comme l’électricité ne se stocke pas, le prix est négatif si la demande est excédentaire, il ne vaut rien si la demande est nulle, et il est à la hausse s’il manque du courant.

 

On sait déjà, aujourd’hui, que les prix seront à la hausse pour 2022. Entre la prudence et la folie, les écarts sont importants. Dès lors, l’essentiel est d’agir en bon père de famille.

 

Joseph François